Incident à Yoff militaire
Posté : Ven 26 Sep 2008 17:29
Le Chef d'état-major de l'Armée de l'air croit-il à un sabotage de l'avion ? En tout cas, il a ordonné une enquête pour situer les responsabilités, suite à l'explosion du moteur du Fokker F27 de l'Armée de l'air à la base aérienne de Ouakam « Capitaine Mame Andalla Cissé », plus connu sous le nom de GAS (Groupement aérien sénégalais).
Le lieutenant-colonel Birame Diop, chef de la commission d'enquête, a déjà entendu les mécaniciens de l'appareil.
L'Armée de l'air du Sénégal a échappé de justesse à une catastrophe. Et pour cause, le moteur de leur avion de transport, le Fokker F27, a explosé au sol au moment de la réparation. Alors que tous les mécaniciens étaient à bord. N'eût été l'intervention rapide des sapeurs-pompiers de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, l'appareil allait prendre feu. C'était le vendredi 23 mai dernier.
Des sources proches de l'Armée renseignent que «c'est lors du vol du retour de Podor, avec à bord le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye, que la panne a été repérée».
Et une fois sur le tarmac de la base de Ouakam, «les mécaniciens ont voulu réparer l'avion. C'est à ce moment que le moteur a explosé». Informé, le chef d'état-major général des Armées le général Abdoulaye Fall, est en train de faire des pieds et des mains pour trouver un nouveau moteur. Ce qui sera difficile.
Car, l'usine Fokker a fermé ses portes depuis belle lurette. Peut-être l'Armée fera appel à certains pays de la sous-région comme le Ghana, qui comptent encore dans leur flotte des appareils Fokker.
Le chef d'état-major de l'Armée de l'air de son côté, le colonel Alain Preira, a instruit une commission d'enquête pour que les responsabilités soient situées.
D'ailleurs, tous les mécaniciens qui étaient à bord lors de la réparation ont été entendus par le chef de la commission d'enquête. L'immobilisation de cet appareil sera certainement ressentie par les autorités étatiques. Car, c'est avec cet appareil que les ministres et le chef de l'Etat faisaient leurs déplacements à l'intérieur du pays.
Idem pour les élèves du Prytanée militaire de St-Louis, qui voyageaient à bord durant les vacances. Retenons que l'avion avait perdu son train d'atterrissage, avec à son bord une grande dame de la République. L'explosion du moteur est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Car, avancent les mêmes informateurs, «l'appareil est vétuste. D'ailleurs, l'avion ne peut plus faire 3000 pieds».
Joint au téléphone, Pierre Ngom de la Dirpa (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées) confirme l'information. «L'incident dont vous parlez est réel. C'était une panne de l'alternateur du moteur gauche, c'est-à-dire le système de communication du copilote. Seulement, quand les mécaniciens ont réparé la panne, ils voulaient démarrer l'avion. C'est à ce moment que le moteur droit a pris feu. Il y a une commission d'enquête qui a été mise sur pied et les résultats de l'enquête pourront être connus dans les jours à venir».
Le lieutenant-colonel Birame Diop, chef de la commission d'enquête, a déjà entendu les mécaniciens de l'appareil.
L'Armée de l'air du Sénégal a échappé de justesse à une catastrophe. Et pour cause, le moteur de leur avion de transport, le Fokker F27, a explosé au sol au moment de la réparation. Alors que tous les mécaniciens étaient à bord. N'eût été l'intervention rapide des sapeurs-pompiers de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, l'appareil allait prendre feu. C'était le vendredi 23 mai dernier.
Des sources proches de l'Armée renseignent que «c'est lors du vol du retour de Podor, avec à bord le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Ousmane Masseck Ndiaye, que la panne a été repérée».
Et une fois sur le tarmac de la base de Ouakam, «les mécaniciens ont voulu réparer l'avion. C'est à ce moment que le moteur a explosé». Informé, le chef d'état-major général des Armées le général Abdoulaye Fall, est en train de faire des pieds et des mains pour trouver un nouveau moteur. Ce qui sera difficile.
Car, l'usine Fokker a fermé ses portes depuis belle lurette. Peut-être l'Armée fera appel à certains pays de la sous-région comme le Ghana, qui comptent encore dans leur flotte des appareils Fokker.
Le chef d'état-major de l'Armée de l'air de son côté, le colonel Alain Preira, a instruit une commission d'enquête pour que les responsabilités soient situées.
D'ailleurs, tous les mécaniciens qui étaient à bord lors de la réparation ont été entendus par le chef de la commission d'enquête. L'immobilisation de cet appareil sera certainement ressentie par les autorités étatiques. Car, c'est avec cet appareil que les ministres et le chef de l'Etat faisaient leurs déplacements à l'intérieur du pays.
Idem pour les élèves du Prytanée militaire de St-Louis, qui voyageaient à bord durant les vacances. Retenons que l'avion avait perdu son train d'atterrissage, avec à son bord une grande dame de la République. L'explosion du moteur est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Car, avancent les mêmes informateurs, «l'appareil est vétuste. D'ailleurs, l'avion ne peut plus faire 3000 pieds».
Joint au téléphone, Pierre Ngom de la Dirpa (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées) confirme l'information. «L'incident dont vous parlez est réel. C'était une panne de l'alternateur du moteur gauche, c'est-à-dire le système de communication du copilote. Seulement, quand les mécaniciens ont réparé la panne, ils voulaient démarrer l'avion. C'est à ce moment que le moteur droit a pris feu. Il y a une commission d'enquête qui a été mise sur pied et les résultats de l'enquête pourront être connus dans les jours à venir».