Tours ?

Pour ceux qui recherchent des infos sur tout ce qui concerne un appareil.
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T-BIRD
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Tours ?

Messagepar T-BIRD » Lun 15 Sep 2014 10:07

Hello les amis...

hier j'ai trouvé ce petit lot de 5 photos dans un vide grenier...
Je pense qu'elles ont été prises à Tours (A cause des Vautours en arrière plan sur certaines vues)...?
Quelqu'un me confirme...?
Si en plus je peux avoir une date approximative ce serai le pied...
le super sabre 54-2006 c'est crashé le 07 Aout 1959... c'est déjà un indice
Le javelin voila ce que j'ai trouvé :

Javelin FAW.4 XA635 *4/30/1956: Delivered to the RAF.
*3 Squadron as "L".
*5/1961: Put into storage at RAF Shawbury.
*3/11/1965: Sold for scrap.

cela confirmerai la fin des années 50 / début 60 pour les prises de vues...

Les anciens "tourougeot" :crazy: se souviennent-ils de la venue des "Skyblazers" à Tours...?

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Stephane DR-31
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French Skyraider
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Re: Tours ?

Messagepar French Skyraider » Lun 15 Sep 2014 17:48

Hello Steph,
Tours le 19 juillet 1959, le Fouga appartient à la patrouille de l'École de l'Air et le mystère IV A à la patrouille de France de Capillon. :buba:
A+ Séb

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T-BIRD
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Re: Tours ?

Messagepar T-BIRD » Lun 15 Sep 2014 17:57

L'encyclopédie vivante a encore parlé... Super merci Seb :dirol:
Stephane DR-31

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AJET-JPB
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Re: Tours ?

Messagepar AJET-JPB » Mar 16 Sep 2014 05:07

AAAH J'enrage c'est le meeting de Tours du 19 juillet 1959, aie aie je souffre
T-BIRD il faut qu'on parle :yahoo: :yahoo: :yahoo: :yahoo: :yahoo: :yahoo:

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AJET-JPB
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Re: Tours ?

Messagepar AJET-JPB » Mar 16 Sep 2014 12:11

Avec ses fumées tricolores, la Patrouille de France a gravé pour longtemps dans le ciel de Tours, le souvenir d’un festival d’une exceptionnelle qualité. Dans une atmosphère de kermesse ou l’ombrelle et le chapeau de papier étaient rois, des milliers de personnes ont vibré aux exploits des différents équipages. Le soleil était écrasant, la foule colorée, le ciel d’un bleu sans tache. Dés le matin, le terrain fut envahi ; sur le parking d’exposition chacun put contempler tout à sa guise, les appareils sagement alignés et à portée de main ou se précipiter dans le ventre de l’énorme C-130 américain, entrer par la queue et sortir par le nez. En l’air se déroulait le pré-meeting dominé par la leçon de pilotage des moniteurs de St-Yan et par la première manche du match Biancotto-d’Orgeix ; (champion du monde de voltige 1958)Vers midi ce fut la rué vers les parcelles d’ombres dont les moindres mètres carrés étaient pris d’assaut. Et commença un pittoresque pique-nique. Déjà les voitures s’alignaient sur les parkings et dans l’après-midi, on en dénombra plus de 4.000. Ce n’est pas douteux la période des vacances écarta du terrain un grand nombre de spectateurs. Combien étaient-ils hors des enceintes payants, sur les grèves de la Loire, sur les quai dans les prairies voisines, à profiter d’un spectacle qui dépassait largement les limites de la base.
A 14h30 , s’ouvre le meeting une compagnie présente les armes la musique de l’air joue la marseillaise et dans le ciel le stick des moniteurs de Pau envoie les couleurs sous la forme de corolles tricolores. Les appareils de l’aéro-club passent devant les tribunes officielle maintenant abondamment garnie et Jean-Claude Dubois qui va commenter sa chute, effectue un impeccable saut de l’ange. St-Yan, Sam Chasak, et Colette Duval : Ailes dans ailes, la patrouille civile de Saint-Yan trace ses parfaites arabesques, vrilles, renversements, tonneaux, se succèdent pour aboutir à « l’éclatement » des quatre Stampe pilotés par Lechevallier, Badin, Souchet et Vivien. Enlacés Colette Duval (record de saut en chute libre en 1958) qui sauta de 12.000 mètres à Rio de Janeiro en 1956, et son professeur le champion Sam Chasak, se jettent de 3.200 mètres. On les suivra durant une minute ; visage face au sol, jusqu'à l’ouverture de leur parachute ; rose celui de Colette Duval ; tricolore celui de son compagnon. Au micro, Sam Chasak très simplement annonce le prochain largage celui des moniteurs de Pau dont il souligne la précision qui permit à la France de se classer première devant sept nations. Neuf corps se lancent d’un Nord, depuis 4.000 mètres. Après 80 secondes de chute libre la foule perçoit dans le ciel le claquement des soies. Les parachutes s’ouvrent et se poseront à l’endroit désigné.
Un cinquantenaire : Entre temps, à 80 à l’heure, le lieutenant Martin ‘rase les marguerites » avec son Caudron évocation des temps héroïques de l’aviation. Ce meeting était on le sait, celui du « cinquantenaire ». La leçon de voltige aérienne donnée par la patrouille de Salon (lieutenant Angot) sur leurs Fouga-Magister élégants et racés affirme que nos futures pilotes sont à bonne école. La dernière figure dite « en casquette » est particulièrement originale. Sur la piste décollent les flèches Noires, (Hunter) , suivies du Gloster Javelin, chasseur tout temps britannique. Ce dernier véritable truelle volante, va trémousser ses douze tonnes avec un facilité déconcertante.A peine a-t-il disparu que les sept Hawker-Hunter du squadron leader P. Lathan commence par une boucle au ras du sol, une démonstration dont la précision et la minute étonneront les plus avertis. Ce ballet s’achèvera sur un chasse-croisé. Cinq appareils piquant vers le sol alors que les deux autres effectuent une impressionnante chandelle. Comme les autres patrouille les pilotes britannique seront chaleureusement acclamés alors qu’ils regagnent, lentement la parking en défilant sur le taxiway devant la foule. Après tant de légèreté diversion avec le monstrueux C-130 américain qui impose à la piste sa lourde masse ; freine, accélère ou recule avec autant de facilité qu’une petite voiture. Ses quatre turbo-propulseurs l’arrachent du sol avec aisance et lui permettent même certaines fantaisies. Avec son hélicoptère Bell, la gendarmerie procède à des démonstrations d’évacuation de blessés . Cette expérience se limitera heureusement à un jeu. Les Super Sabres prennent leur envol et s’éloignent ; Biancotto et le chevalier d’Orgeix s’opposent dans la seconde manche d’un duel sans merci. Pour eux, l’acrobatie n’a plus de secrets. Ils atteignent presque à la perfection dans chaque figure sont les dignes successeurs des Fronval et des Doret.
Qui se porte bien : C’est une entrée fracassante que vont faire les Sky-Blazers américains (Capitaine Creek ) avec leurs Super-Sabre . Il nous révéleront les étonnantes qualités physiques des pilotes soumis à un entraînement intensif. De multiples « Bangs » de leur post-combustion vont laisser croire au passage du mur. Cette attraction sera le privilège du Super Mystère ; surgissant brusquement juste au-dessus des têtes. A nouveau les parachutistes ont pris place dans les Nord-Atlas qui vont déverser leur cargaisons de soi kaki. Ce sont 60 jeunes garçons des troupes aéroportées qui descendront avec une jeep et un canon et simuleront une attaque. Douze Vautour de la 30° escadre de chasse toit temps (commandant Roche) quittent la piste l’un derrière l’autre et dégagent. Ils sont suivis par les Mystère de « la patrouille de France », sous le commandement du capitaine Capillon.
A la différence des américains et des britanniques, les pilotes français appartiennent à des escadrilles opérationnelles et ajoutent leurs heures d’entraînement a leur temps normal de volo. Leurs présentation fournira de nouveaux sujets d’admiration et se terminera dans l’apothéose d’un bouquet bleu, blanc, rouge qui leur vaudra une chaude ovation. C’est aux Vautour de l’escadre tourangelle qu’échoit l’honneur de clôturer cette magnifique démonstration. Leurs vols de groupe seront remarqués et vivement appréciés du public. Maintenant les réacteurs se sont tus, le ciel a recouvré sa sérénité. Seuls les spectateurs ont encore la tête bourdonnante de mille et une figure de ce carrousel fantastique. A la bonne Dame : C’est dans la cave de « La bonne Dame » à Vouvray que devait s’achever le dimanche tourangeau des organisateurs du meeting , des «équipages et de tous ceux qui avaient participé ou œuvré à la réussite de cette grande manifestation. Les dignitaires de la Chantepleure y accueillaient solennellement leurs invités et bien entendu le grand maître des cérémonie, Jules Delaleu, devait vanter les mérites de la Touraine et du Vouvray.
Avec la régularité d’un métronome : Le meeting est une mécanique parfaitement réglée. Il s’est déroulé avec la régularité d’un métronome, sans heurts, sans temps morts, avec un très bref entre-acte entre les deux parties. Les ordres partaient de la tour de contrôle d’ou le général Bodet assisté du commandant Dermessemet « chef de gare » de la base et son équipe , dirigeait les évolutions. Le meeting était commenté par M. Robert Roux qui durant quatre heures, sut tenir le public en haleine. Un regret pourtant dans cette d’enthousiasme ; les spectateurs du meeting de septembre 1955 n’ont pas oublié que les pilotes des patrouilles étaient présentés au public à l’issue de leurs démonstrations. Regrettons donc que cette année pour ceux qui les acclamaient « Flèches Noire » « Sky-Blazers » et « Patrouilleurs de France » n’aient été que des silhouettes anonymes derrières des cockpits. Dans la tribune officielle : M. Michel Maurice-Bokanowski, secrétaire d’Etat à l’intérieur, représentait le gouvernement et présidait le meeting. Il s’est posé dans l’après-midi sur la base à bord d’un Beechcraft. Le ministre accompagné de Mme Bokanowski était salué à son arrivée par une compagnie en armes de la base 109 et la musique de l’armée de l’air. Il fut accueilli par M. Julien , préfet et le général d’armée Valin. Dans la tribune on remarquait parmi de très nombreuses personnalités ; MM. Royer, député-maire de Tours ; Jouhanneau, Voisin, Buron, députés ; Vassor, sénateur ; les généraux Bigot, commandant la 3° région aérienne ; Chrétiennot, commandant le groupe de subdivision ; Bernachin, secrétaire général Le Diraison, sous-préfet de Chinon Leamigre-Dubreuil, conseiller général. MM. Hatton, président des meetings nationaux ; Perreau, attaché au cabinet de M. Buron, ministre des travaux public ; Février de la presse aéronautique ; Manfanli, des Ailes Brisées ; le général Canonne, du cadre de réserve, les colonels Brunaud, de l’école du Train ; Walmez de la gendarmeries ; Haguenin des Chasseurs à pied ; M. Morel commissaire central ; M. Diot président de la Chambre de Commerce. Toutes ces personnalités avaient été accueillis sur le terrain par le colonel Fouchier, commandant la base aérienne 109.
(la nouvelle république du centre-Ouest du 20 juillet) :blum3: :blum3:

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Re: Tours ?

Messagepar T-BIRD » Mar 16 Sep 2014 18:25

Merci pour l'article Jean-Pierre, on s'y croirait...
Stephane DR-31

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