Petit conseil pour se rendre au musée par le train.

Depuis Rome, partir de la gare Rome Ostiense, station de métro Piramide. Prendre un billet jusqu’à la ville de Bracciano (terminus) (train de banlieue). 45 km pour 3€, c’est vraiment très économique, par contre c’est long, 1h20 de trajet car il s’arrête une vingtaine de fois dans les petites gares. Descendre à Bracciano, prendre un taxi, car il n’y a pas de service de bus pour le musée (15€ payable par CB suivant l’humeur du chauffeur), situé sur les bords du lac Bracciano, ancien volcan. Celui-ci est gardé par une présence militaire. Musée gratuit. Les aéronefs sont répartis dans quatre grands hangars avec de larges ouvertures vitrées ce qui nous donne un excellent éclairage à l’intérieur. Malheureusement, un petit point noir : c’est que certains avions sont imbriqués les uns dans les autres. Le jour de ma visite le dernier hangar (aviation moderne) était fermé.

 

Les appareils sont chronologiquement répartis :

Hall 1 : des origines au lendemain de la Première Guerre Mondiale, avec bon nombre d’avions français : Blériot XI-2, Hanriot HD-1, deux magnifiques SPAD VII, dont l’un a été restauré avec les mêmes critères que celui

de Guynemer visible au MAE, un Ansaldo SVA, un hydravion austro-hongrois Löhner unique au monde, un immense bombardier trimoteur Caproni CA-36 et surtout pour nous, un somptueux Dewoitine D1-C1 des années 20 construit sous licence en Italie par Ansaldo.

 

Hall 2 : il traite de l’entre deux Guerres, avec en point d’orgue toute la lignée des avions de course qui défendirent vaillamment les couleurs de leur pays dans la coupe Schneider, revêtus de la couleur rouge propre aux voitures de course italiennes. L’un d’eux détint pendant plusieurs décennies le record du monde de vitesse en avion à moteur à piston, record qui est tombé en ce qui concerne les appareils terrestres, et qui tient toujours pour les hydravions, il s’agit du Macchi MC-72. Plus guerriers mais tout aussi rares sont les chasseurs : Fiat CR-32, CR-42 ou Macchi MC-200. Il ne faut pas négliger non plus le premier jet italien avec le Caproni Campini ou le plus anecdotique Nardi FN305 d’entraînement, pourtant livré en petite quantité à l’Armée de l’Air avant le coup de poignard dans le dos du juin 1940…

 

Hall 3 : évoquant l’évolution de l’AMI de 1940 aux années 50, ce hangar montre le passage de l’ère « mussolinienne » à la veille de l’intégration dans l’OTAN. Les raretés y sont aussi légion : Fiat G-55, Savoia-Marchetti SM-79 Sparviero, Machhi MC-202 et 205, Cant Z-506 Airone, SM-82 Marsupiale, Fiat G-212 trimoteur atypique d’après guerre et les premières machines livrées par les alliés : Spitfire, P-51D (ancien de l’armée de l’Air) ou C-47 Dakota

 

Hall 4 : bien qu’un peu plus sombre que les autres halls, il vaut aussi largement le détour. Les prototypes italiens de l’immédiat Après-Guerre son situés sur la mezzanine, avec les Aerfer, Fiat G-80, etc… et les jets classiques de l’OTAN des années 50 à 60 qui se répartissent en bas, F-84, F-86, dont un ancien F-86K de l’armée de l’Air, Vampire, toute la famille des Fiat G-91, F-104, Tornado etc… sont à la fête. Il ne faut pas oublier non plus les avions d’entraînement relatif à cette riche période, dont le magnifique Fiat G-59B…ainsi qu’un Tracker dans son jus !

Petit conseil pour se rendre au musée par le train.

Depuis Rome, partir de la gare Rome Ostiense, station de métro Piramide. Prendre un billet jusqu’à la ville de Bracciano (terminus) (train de banlieue). 45 km pour 3€, c’est vraiment très économique, par contre c’est long, 1h20 de trajet car il s’arrête une vingtaine de fois dans les petites gares. Descendre à Bracciano, prendre un taxi, car il n’y a pas de service de bus pour le musée (15€ payable par CB suivant l’humeur du chauffeur), situé sur les bords du lac Bracciano, ancien volcan. Celui-ci est gardé par une présence militaire. Musée gratuit. Les aéronefs sont répartis dans quatre grands hangars avec de larges ouvertures vitrées ce qui nous donne un excellent éclairage à l’intérieur. Malheureusement, un petit point noir : c’est que certains avions sont imbriqués les uns dans les autres. Le jour de ma visite le dernier hangar (aviation moderne) était fermé.

 

Description du musée extraite de l’article C. Vallier dans le CV n°154

 

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