Reprenons depuis le début.
Le C130 est arrivé dans l'armée de l'air fin 1987. Le prestataire de la maintenance était la SOGERMA de Bordeaux.
Cette société connaissait son sujet et pendant son mandat tout s'est bien passé. Certes les avions étaient neufs et quand on avait un avion en panne dans la soirée, si la pièce n'était pas en magasin à Orléans on l'avait dans la matinée du lendemain. Bordeaux n'est pas loin.
J'ai bossé sur cet avion jusqu'en 1997 et la dispo descendait rarement sous les 75 % .Quand le contrat de la SOGERMA est arrivé à terme, l'AA a lancé un appel d'offre et c'est la société portugaise OGMA qui a remporté le marché.
Et là tout a changé. Cette société maitrise le C130 parfaitement et a fourni la maintenance à la hauteur de ce qu'elle était payée .Tout simplement.
De plus, si une pièce n'était pas en stock à Orléans il fallait au minimum 5 jours pour la récupérer . Alverca est bien plus loin que Bordeaux.
Puis la maintenance des moteurs a été donnée à l'AIA de Clermont . Et là, nouvelles sources de problèmes car 2 entreprises différentes pour la maintenance d'un avion.
Comment maintenir une dispo correcte de cette manière?
Pour finir, la société portugaise a perdu le marché du C130 et l'AIA l'a récupéré.
Avec la fin des Transall il fallait bien faire bosser cette boite de l'état .
Mais encore faut t'il en avoir les moyens ou sinon il faut se les donner
Et c'est ainsi que sur une flotte de 14 C 130 H et H30, c'est un exploit quand il y en a 1 en ligne de vol par jour.
Quand on connait la pauvreté du transport de l'AA c'est une triste réalité
Oui la maintenance des Transall était assurée par les AIA mais on est en France, avec les aléas des entreprises civiles....
Je ne rentrerai pas dans les détails la plupart les connaissent.
Et ce sera la même chose avec les C130
